A partir des expériences des ateliers de saint-Denis, on peut définir une méthode de concertation et d’inclusion faite à partir d’ateliers publics ; ceux-ci peuvent précéder ou accompagner des projets de territoire ou des démarches quartier.
MÉTHODE :
Au fur et à mesure des ateliers, un atlas se produit progressivement regroupant 3 jeux de cartes : 6 cartes thématiques selon 6 types d’occupations de ces espaces publics (A), la carte des acteurs (B) et la carte des projets (C). À chaque atelier on présente un avancement de ces 8 cartes et les participants les discutent, complètent ou modifient.
Les ateliers peuvent soit se tenir en intérieur, soit en extérieur sous un barnum en plein coeur du territoire à la faveur d’un événement comme une fête de quartier par exemple.
Il est très intéressant de mettre en place ces ateliers dès le début des études, car ils sont pertinents pour plusieurs des phases qui ponctuent un projet et leur format simple et réitéré permet de fidéliser les participants :
1. La forme d’atelier permet de réunir simplement les différents acteurs autour de la carte ; habitants, autant qu’acteurs économiques ou institutionnels, services techniques autant que les élus.
2. Cette forme d’ateliers est très utile pour les phases de concertation et de communication.
3.Elle permet une phase d’immersion pour le diagnostic, ces ateliers apportant une connaissance fine du vécu des espaces existants, de l’état de la mémoire collective et des éléments capables de mobiliser la population pour le renforcement de cette mémoire ; les dynamiques récentes sociales, culturelles et économiques pourront aussi être sondées.
PRÉCISIONS SUR LES CARTES :
A. les 6 cartes d'occupation :
La série de cartes sur les différents types d’occupations des espaces publics se composent de 6 cartes thématiques dont on donne ci-dessous un exemple des entrées qu’on aimerait avoir.
PRINCIPES :
1.OCCUPY est une méthode de diagnostic territorial qui s’appuie sur une démarche collaborative regroupant l’ensemble des acteurs occupant les différents espaces publics ou agissant sur eux : citoyens usagers, professionnels intervenant et professionnels décisionnaires.
2. Au travers de la production collaborative de cartes thématiques, cette démarche interroge les différents acteurs sur les types d’occupations qu’ils ont des espaces publics ; notamment ce qui est qualitatif et ce qui pourrait être transformé.
3. L’atlas collaboratif qui se forme progressivement au fur et à mesure des ateliers est un triple outil :
C’est un outil de diagnostic. Grâce à ces ateliers il est possible de collecter de précieuses données sur le vécu et l’histoire de ces espaces. Les habitants sont les premiers experts de leur territoire.
C’est un outil de concertation. Une grande carte, sur laquelle chacun peut intervenir, est un media attractif et convivial qui permet aux acteurs de se rencontrer et de se concerter autour.
C’est un outil de projet. Au fur et à mesure des ateliers commencent à émerger des lieux ou des territoires qui posent la question de leur transformation. Par la discussion et la proposition, des pistes de projet se dessinent.
MÉTHODE :
Au fur et à mesure des ateliers, un atlas se produit progressivement regroupant 3 jeux de cartes : 6 cartes thématiques selon 6 types d’occupations de ces espaces publics (A), la carte des acteurs (B) et la carte des projets (C). À chaque atelier on présente un avancement de ces 8 cartes et les participants les discutent, complètent ou modifient.
Les ateliers peuvent soit se tenir en intérieur, soit en extérieur sous un barnum en plein coeur du territoire à la faveur d’un événement comme une fête de quartier par exemple.
Il est très intéressant de mettre en place ces ateliers dès le début des études, car ils sont pertinents pour plusieurs des phases qui ponctuent un projet et leur format simple et réitéré permet de fidéliser les participants :
1. La forme d’atelier permet de réunir simplement les différents acteurs autour de la carte ; habitants, autant qu’acteurs économiques ou institutionnels, services techniques autant que les élus.
2. Cette forme d’ateliers est très utile pour les phases de concertation et de communication.
3.Elle permet une phase d’immersion pour le diagnostic, ces ateliers apportant une connaissance fine du vécu des espaces existants, de l’état de la mémoire collective et des éléments capables de mobiliser la population pour le renforcement de cette mémoire ; les dynamiques récentes sociales, culturelles et économiques pourront aussi être sondées.
PRÉCISIONS SUR LES CARTES :
A. les 6 cartes d'occupation :
La série de cartes sur les différents types d’occupations des espaces publics se composent de 6 cartes thématiques dont on donne ci-dessous un exemple des entrées qu’on aimerait avoir.
B. la carte des acteurs :
La ville, et notamment ses espaces publics, est un espace partagé par de multiples acteurs. Ces ateliers seront l’occasion de les rencontrer, d’entendre leurs usages et visions du territoire. Ce sera aussi pour certains l’occasion de se rencontrer entre acteurs autour de cette carte et des autres, et ainsi de mieux se connaître.
La ville, et notamment ses espaces publics, est un espace partagé par de multiples acteurs. Ces ateliers seront l’occasion de les rencontrer, d’entendre leurs usages et visions du territoire. Ce sera aussi pour certains l’occasion de se rencontrer entre acteurs autour de cette carte et des autres, et ainsi de mieux se connaître.
C. la carte des projets :
A partir de ces questions liées aux pratiques au sein de l’espace public, nous pourrons envisager avec les habitants comment il est possible de transformer ces espaces pour qu’ils répondent mieux à leurs besoins selon leurs types d’occupation.
Cette carte intégrera également ce que nous appelons le scénario 0 qui est la synthèse des projets en cours et à l’étude (en référence aux travaux de Secchi et Viganó). Il sera en effet intéressant de confronter ces projets avec les attentes des habitants quitte à pouvoir les transformer ou au moins à la marge si certains coups sont déjà partis.
A partir de ces questions liées aux pratiques au sein de l’espace public, nous pourrons envisager avec les habitants comment il est possible de transformer ces espaces pour qu’ils répondent mieux à leurs besoins selon leurs types d’occupation.
Cette carte intégrera également ce que nous appelons le scénario 0 qui est la synthèse des projets en cours et à l’étude (en référence aux travaux de Secchi et Viganó). Il sera en effet intéressant de confronter ces projets avec les attentes des habitants quitte à pouvoir les transformer ou au moins à la marge si certains coups sont déjà partis.