Ces premières expériences d'atelier fuent riches, mais limitées. On peut imaginer 4
axes sur lesquels on pourrait progresser parallèlement ou
indépendamment pour développer ce projet de carte collaborative.
1. axe ateliers :
Il
serait évidemment intéressant de pouvoir renouveler de tes ateliers,
chaque expérience permettant de progresser sur la méthode. Par
exemple dans des ateliers liés aux activités de Romain Rolland, ou
dans le cadre des travaux du collectif Lamaze, ou bien pour d'autres
projets urbains à Saint-Denis ou à Plaine Commune.
Il
serait très intéressant aussi de pouvoir mener de tels ateliers
avec des écoles, collèges ou lycées du territoire.
On
peut aussi imaginer des ateliers en lien avec les universités : bien
entendu en premier chef avec des écoles d'architecture ou
d'urbanisme, mais aussi d'autres disciplines comme la géographie,
l'anthropologie, l'histoire, les beaux-arts, le commerce, etc . La
carte est un médium transversal à toutes les disciplines, chacune
peut y trouver un intérêt à y accumuler des données spécifiques.
On peut constituer une base de données très hétérogène, le tout
étant de sélectionner ensuite les données pertinentes pour un
thème en particulier.
On
peut enfin encore imaginer des ateliers en lien avec des acteurs
socio-économiques spécifiques du territoire. Par exemple, en
parallèle du festival des cultures urbaines de Saint-Denis, on
pourrait imaginer un atelier qui collecterait tous les lieux liés à
ces cultures : murs de grafs, caves ayant servi de studio, spots de
danse, immeubles où ont grandi des artistes connus, etc ...
2. axe technologique :
La
maquette est extrêmement intéressante dans le cadre d'ateliers
parce qu'on peut voir la carte dans son intégralité et interagir
assez facilement.
Cependant il est nécessaire de compiler ces données sur un support numérique pour pouvoir les accumuler au gré des ateliers et les croiser avec d'autres données. Ce peut être déjà avec l'aide d'un logiciel de SIG, mais le pas important serait de pouvoir compter sur un support en ligne, facilement utilisable, pour consulter la carte comme pour la modifier. Des outils existent déjà, notamment en lien avec Open-Street-Map (OSM), il faut étudier ces options qui semblent être en continuelle progression et en discuter avec les membres de OSM que ça intéresse.
Cependant il est nécessaire de compiler ces données sur un support numérique pour pouvoir les accumuler au gré des ateliers et les croiser avec d'autres données. Ce peut être déjà avec l'aide d'un logiciel de SIG, mais le pas important serait de pouvoir compter sur un support en ligne, facilement utilisable, pour consulter la carte comme pour la modifier. Des outils existent déjà, notamment en lien avec Open-Street-Map (OSM), il faut étudier ces options qui semblent être en continuelle progression et en discuter avec les membres de OSM que ça intéresse.
La
table tactile de grand format serait un média idéal pour développer
cette carte, que ce soit lors d'ateliers ou pour la consulter en
parallèle d'autres cartes. Muchomedia développe un
logiciel Strata qui est très efficace pour la consultation de cartes
urbaines ; nous sommes en contact avec eux et c'est le genre de projet qui les intéresse.
Il
serait également intéressant de se rapprocher de structures comme
La Fonderie, l'agence numérique de l'IDF, qui suit de près les projets liés aux données et à la cartographie, d'autant plus si ça concerne le territoire physique de la région.
3. axe cartographique :
Il
serait intéressant de rencontrer les services de cartographie de
saint-Denis ou de Plaine-Commune pour évaluer avec eux l'intérêt
de ce travail et de ce projet.
Il
serait intéressant d'organiser ce qu'à Open-Street-Map on appelle
une cartopartie : on prend un territoire, on le parcourt et on y
ajoute tout type d'information cartographique qui n'est pour
l'instant pas répertorié : commerces, terrains de sport, chemins
piéton, bâtiments d'intérêt patrimonial ... Le travail de cette
exploration est ensuite intégré à la base de données OSM et donc
consultable en ligne.
4. axe politique :
Comme
on l'a dit, la carte collaborative nous semble un instrument
pertinent de démocratie participative : conviviale et propice au
dialogue, outil de projet et instrument d'empowerment. Qu'en pensent
les élus de Saint-Denis et de Plaine Commune ? Voudraient-ils tenter
certaines expériences ?
Enfin,
on a vu à l'atelier international du grand Paris (AIGP) qu'il est
vital pour une telle institution de se rapprocher au plus près du
terrain, de ses acteurs et de ses habitants pour saisir la complexité
des enjeux grâce à une connaissance fine du territoire. (cf atelier au Moulin Fayvon).
Ce projet de carte collaborative vaut pour Saint-Denis et pour tout autre territoire de la métropole, et il serait magnifique qu'une immense carte collaborative de tout le grand Paris puisse se constituer avec les efforts de ses habitants et de ses acteurs (voir ce qui s'est fait à Sao-Paulo).
Si l'Université du grand Paris devait voir le jour comme certains le réclament, ce pourrait être un des chantiers, transversal à toutes les disciplines universitaires, qui pourrait être mis en œuvre.
Ce projet de carte collaborative vaut pour Saint-Denis et pour tout autre territoire de la métropole, et il serait magnifique qu'une immense carte collaborative de tout le grand Paris puisse se constituer avec les efforts de ses habitants et de ses acteurs (voir ce qui s'est fait à Sao-Paulo).
Si l'Université du grand Paris devait voir le jour comme certains le réclament, ce pourrait être un des chantiers, transversal à toutes les disciplines universitaires, qui pourrait être mis en œuvre.